Queering healthy public spaces

La participation des membres de la communauté LGBTQIA+ doit permettre d’optimiser les processus de planification urbaine et d’améliorer ainsi la santé publique.

Des recherches révèlent que les espaces publics peuvent être dangereux pour la santé et marginalisants pour les membres de la communauté LGBTIQ+. Toutefois, peu de travaux ont jusqu’à présent été consacrés à l’étude des possibilités de rendre les espaces publics sûrs, accueillants et inclusifs pour les personnes, les familles et les communautés LGBTIQ1 ou aux moyens de «normaliser» la queerness dans l’utilisation et la conception d’espaces publics. Il s’agit pourtant d’une dimension importante quant à un accès aux espaces publics sûr et apte à promouvoir différents aspects de la santé et du bien-être. Se sentir en sécurité lorsque l’on se déplace dans l’espace public, l’accès et l’interaction sécurisés sur les réseaux sociaux, l’accès sûr aux possibilités d’emploi et d’éducation ainsi que l’utilisation des espaces libres à des fins thérapeutiques et récréatives en font partie.

En 2020, le bureau d’études et de conseil ARUP, présent dans le monde entier, a mené des recherches avec l’Université de Westminster sur le potentiel en termes de promotion de la santé d’une participation des membres de la communauté LGBTQ+ à l’aménagement des lieux publics. À partir de 2021, cette étude a été reproduite et étendue en Australie sous la direction de la Prof. D^r Evelyne de Leeuw (UNSW Australia Research Centre for Primary Health Care & Equity).

Le développement du projet en Suisse alémanique a été soutenu par la Haute école spécialisée bernoise dans le cadre du thème principal «Caring Society» dans le but de présenter le projet au Fonds national suisse.